Crise énergétique : une sobriété surtout contrainte, difficilement pérenne
Ouvrage
Paris : Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie, 2022, 14 p.
Thématique(s) : Santé-environnement
Collection Les cahiers de recherche
En synthèse 65% des ménages ont opéré des changements de comportements pour faire face à la hausse des prix qui touche le pays depuis l’automne 2021. En particulier, les déplacements ont été réduits, le thermostat a été baissé, la diversité alimentaire amoindrie pour 44% de la population. Effectués sous la contrainte, face à la crise énergétique, et pour réussir à tenir un équilibre financier sur le fil, ces changements se traduisent par une forme de mal-être, et un sentiment de frustration, peu propices à installer des changements de société durables. La crise énergétique n’a pas été l’occasion d’une découverte de pratiques alternatives comme la location d’objet ou des pratiques collaboratives. De manière plus minoritaire (21%), quelques reports vers des mobilités douces ont été mis en œuvre par des publics plus aisés, avec des possibilités de perdurer. Les changements observés pour l’instant, surtout subis et mus par la contrainte, semblent donc peu propices à une société organisée autour du paradigme de la sobriété. Accessibilité des infrastructures, information simple et accessible (choix éclairé), valorisation des bénéfices pour les individus (santé, qualité de vie), et équité des efforts sont des leviers plus favorables aux bifurcations.
(Résumé de l'éditeur)
Mal-être Écologie Environnement Climat Santé environnementale Consommation alimentaire Énergie Consommateur Consommation Dépense Économie Ecomobilité France Ménage Comportement Condition de vie Qualité de vie Inégalité sociale Vie quotidienne Impact Participation Crise
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